mardi 8 septembre 2009

Le journalisme, l'histoire et l'étique

Le B. A.- BA du journalisme est que lorsqu'on porte une accusation, on se doit d'être précis pour respecter la déontologie et les normes de la probité. Faute de quoi, nous sommes en droit de qualifier cette accusation que porte ce journaliste d'insinuation perfide, malveillante voire malhonnête. Un journaliste est un chroniqueur de l’instant présent et n'exprime que son point de vue, mais il n'est en aucun cas historien et ne peut prétendre enseigner l'histoire à quiconque. Parler de "démonstration définitive" en matière d'histoire, c'est oublier ou ignorer que le fait historique, par sa nature même, échappe à toute vérification expérimentale. C'est à dire qu'en dépit de ses progrès et de la rigueur de ses méthodes, l'histoire reste une science conjecturale, la certitude mathématique ou scientifique lui est interdite, elle peut tout au plus prétendre à la vraisemblance, à la probabilité et, parfois à la certitude morale. Pour établir un fait, un historien a besoin d'un nombre suffisant de documents concordants, passés au crible fin de la critique, honnêteté intellectuelle oblige. Quant à la réécriture de l'histoire, elle ne peut être le produit d'une seule personne, mais c'est la résultante d'un travail collectif s'étalant sur plusieurs générations de chercheurs historiens et le résultat ne sera jamais définitif mais approximatif.

.................. ce discours a une suite !

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