vendredi 30 septembre 2011

عودة الملكيه لمصر Knig Abbass Hemy III: الجزء الثانى من حديث الامير عباس حلمى للمصرى اليوم...

عودة الملكيه لمصر Knig Abbass Hemy III: الجزء الثانى من حديث الامير عباس حلمى للمصرى اليوم...: لأمير عباس حلمى حفيد الخديو عباس وابن الأمير محمد عبدالمنعم الوصى على عرش مصر (٢- ٢): لجأت للقضاء لاسترداد قصرى من رئاسة الجمهورية وأنوى إ...

Egypt needs a hero !!

We need a leader, courageous,wise, and honest!
we need a hero not a coward !!

His Highness Abbas Hilmi III

dimanche 18 septembre 2011

1956 la guerre de Suez


1956 la guerre de Suez

Alors que l’année scolaire venait de commencer, la fameuse guerre de Suez éclata. Quelques mois auparavant Nasser avait nationalisé le Canal de Suez  et tout le monde ne parlait que de cet événement, notamment dans les journaux et à la radio. Nasser avait osé défier l’impérialisme. Pour ma part j’étais en classe de 8ème, mon frère Saïd, quant à lui, était en classe de quatrième étant plus âgé que moi, nous avons cinq ans de différence d’âge. Plus d’école ! Nous avons été renvoyés chez-nous, car l’école fut fermée à cause à cause de l’agression tripartite. La radio diffusait des chansons patriotiques que nous avions tous appris par cœur et chantions à longueur de journée, il faut dire que le régime nassérien a bénéficié largement de l’image de victime qui avait été agressé, et cela  contribua à ce que ma génération fut acquise au régime, élan patriotique oblige. Je pense, que si la guerre de Suez n’eu pas lieu, le régime de Nasser aurait été beaucoup moins populaire, et le peuple égyptien aurait découvert plus rapidement le vrai visage de Nasser, le déclenchement de cette guerre par la Grande-Bretagne, la France et Israël était une grande erreur. Mon père me l’avait dit et je le pense aujourd’hui. J’avais neuf ans à l’époque, notre prof principal s’appelait monsieur Philippe To’ema, un bon enseignant d’origine libanaise si mes renseignements sont bons un homme moustachu et si poilu que ses poils débordais de son col de chemise et de ces manchettes, il était surtout souriant et avait le sens de l’humour. C’était la première année où des cours de langue anglaise nous étaient dispensés dans cet établissement. Notre prof d’anglais n’était autre que monsieur « Wahib El Alay’li » ami et Camarade de classe à st Marc, de mon frère Samir qui était le 5ème de notre fratrie. Samir avait été inscrit en Faculté d’Agriculture un an auparavant, mais il avait choisi de travailler comme employé de banque, préférant repasser son bac pour pouvoir faire des études de médecine et celle-ci exigeait que les candidats aient des notes bien supérieures. Et cette année il fut inscrit en médecine ayant réussi honorablement son repassage du bac. Mon père se débattait pour récupérer la licence de son journal que le gouvernement lui avait retiré suite à la désertion de mon frère Azmi et avait du mal pour entretenir sa famille. Quant à moi j’étais doué pour la langue anglaise, ou plutôt les langues en général influence familiale oblige. En effet tous mes frères et sœurs ont fréquenté les écoles religieuses françaises à un point tel que ma mère avait fini par comprendre le français et pouvait s’exprimer succinctement dans cette langue. Monsieur Wahib El Alay’li qui était à l’époque un étudiant en polytechnique était de mère anglaise ce qui expliquait sa connaissance parfaite de cette langue et ce fut lui qui m’avait refilé le virus de la fascination que j’ai toujours eu pour cette langue.

Il n’y a pas eu de grands événements à Alexandrie à part une lâchée de projectiles éclairants, par l’aviation ennemie je les ai vus de la fenêtre de la cuisine, celle-ci se trouvait au fond de l’appartement situé au premier étage. J’ai pu voir un soldat qui se trouvait dans la cour de l’école tirer avec son fusil mitrailleur sur un projectile mais sans l’atteindre, il était trop haut encore. Spectacle que j’ai trouvé plutôt amusant. Une autre fois nous avions entendu une explosion lointaine, il s’était agît d’une bombe qu’un avion britannique avait lâché sur la ville d’Alexandrie et qui avait touché le bâtiment de la poste centrale de la ville. Le plus marrant dans l’histoire est que le souffle de la déflagration avait fait tomber les murs de l’abri construit sur la place Mohammed Ali Pacha perpendiculaire à la place du Khédive Ismail où se trouvait le bâtiment de la poste, les deux constructions se trouvaient à environ 500 mètres de distance l’un de l’autre. Cet Abri était censé protéger la population civile, fut le seul bâtiment qui aurait subit des dégâts sans être directement touché, tandis que les autres bâtiments contigües à la poste n’avaient subit le moindre dommage. Cela a fait la risée des alexandrins. Mon frère Samir avait rapporté par ailleurs que la marine égyptienne avait capturé un bâtiment de guerre français et qu’on avait assisté à la descente de l’équipage français sur l’un des quais du port d’Alexandrie. Mais personne n’avait entendu parler plus tard de cet acte de prétendue bravoure de la marine égyptienne. A chaque sirène d’alerte mon frère Saïd et moi nous couvrions nos têtes avec des casseroles en guise de casques pour protéger nos têtes en cas de bombardement, il ne se passait jamais rien.  Chaque jour nous jouions à la guerre avec les autres gosses du quartier cela nous amusait beaucoup. A coté de notre immeuble sur la droite, il y avait un terrain vague ou se dressait  quelques années auparavant, une villa comme il y en avait beaucoup dans notre quartier. Le terrain derrière était à l’origine un immeuble en ruine, qui a fini par être démoli mais les débris sont restés en place formant un monticule donnant sur la rue de derrière parallèle à la nôtre. Tout cette espace nous servait comme terrain de jeux, notamment pour nos petites guerres de tous les jours. D’ailleurs un jour, notre groupe de gamins de la rue Ismail Ghanem avions décidés de préparer des réserves de pierres sur le monticule en prévision de notre jeu de guerre. Nous avions passé la matinée à ramasser des pierres sur tout le terrain, nous les avions disposés en tas, à plusieurs endroits sur le monticule qui nous servirait de citadelle. Nous étions une quinzaine de gosses tout au plus. Puis après déjeuner nous retournâmes sur le terrain et nous avons pris place sur le monticule. La petite guerre a commencé lorsque nous entreprîmes de lancer des pierres à chaque gosse qui passait dans la rue devant ou derrière nous. Les gosses nous renvoyaient les pierres  et nous envoyions d’autres. Cela avait duré deux heures ou plus, puis soudain, des gamins de toutes les rues environnantes, ont fini par se rassembler les rues étaient remplies d’enfant qui hurlaient et nous lançaient des pierres, cela avait pris une tournure plutôt risquée, c’était la guerre. Les habitants du voisinage alerté par les cris des gosses déchaînés, sont sortis aux fenêtres et balcons pour rappeler leurs enfants et faire arrêter la caillasse ; mais face à la foule de gamins dans la rue qui ne voulaient déguerpir, les adultes perchés dans les balcons et fenêtre ont commencé tous sans se concerter arroser d’eau sur les gamins. Les gamins se sont dispersés étant donné la quantité d’eau versée sur eux, on aurait dit qu’il venait de pleuvoir. C’était peut être là l’idée d’origine qui a inspiré l’inventeur des canons à eau que toutes les polices du monde utilisent pour disperser les foules. Dieu merci il n’y a pas eu le moindre blessé ; quand j’y pense encore aujourd’hui cela aurait pu avoir des conséquences autrement plus graves, en effet il y avait foule et les mouvements de foule sont imprévisibles, surtout une foule de gamins déchaînés. Ma mère était aussi à la fenêtre d’une des chambres qui donnaient sur le terrain vague, elle nous appelait pour monter mais Saïd et moi nous avions préféré faire un tour jusqu’à ce qu’elle oublie. Mon frère Saïd était le n° 7 de la fratrie et moi le n° 8, il était de cinq ans mon aîné, mais c’était moi la tête pensante. Il  avait toujours été mon compagnon de jeux de mon enfance, il payait aussi les pots cassés du fait qu’il était l’aîné, c’était injuste mais inconsciemment cela m’arrangeait. Je l’aime beaucoup mon frère Saïd, il a un très bon cœur incapable de garder rancune et surtout généreux et digne de confiance.

Mon frère Samir, qui était devenu étudiant en première année de médecine dite année préparatoire et suivait ses cours à la faculté des sciences à Moharram Bey, s’était porté volontaire à la garde nationale comme beaucoup d’étudiants de l’université. Il s’était vu remettre un paquetage militaire et doté d’un nouveau fusil russe, la fameuse Kalachnikov. Il en était très fier. Les autorités avaient promis aux étudiants qui se porteraient volontaires la gratuité des études, c’est une sorte d’exonérations des frais d’inscriptions, Samir qui était soucieux de la situation de la famille avait choisi ce moyen pour épargner à mon père les frais de l’université qui étaient énormes vu l’absence de revenus que subissait mon père. A l’époque les études n’étaient pas gratuites, c’était donc une stratégie adoptée pour attirer les volontaires car le régime se sentait encore très fragile et sa base populaire était infime. Il venait à la maison de temps en temps chercher du linge propre et manger un bon repas. Il me laissait jouer avec son fusil après avoir retirer le chargeur, cela m’avait donné le goût pour les armes à feu. Mon père redoutait qu’après cette guerre dans laquelle la France était impliquée, le gouvernement égyptien procèdera à la fermeture des écoles française en Egypte. Il entreprit de nous enseigner le Coran, les petites sourates de la fin, afin de nous fortifier en langue arabe. C’est là que je me suis rendu compte que je pouvais lire avec beaucoup d’aisance, ce qui n’était pas le cas de mon frère Saïd. Il éprouvait des difficultés pour la lecture et ne mémoriser pas facilement. Mon père qui n’était pas psychologue, faisait remarquer à Saïd qu’étant plus petit je lisais mieux que lui en plus il le corrigeait avec son fameux bâton en osier très fin. Saïd aurait pu me haïr, mais il n’en fut rien, je pense que cela a contribué à l’arrêt de ses études quelques années plus tard.

Ma sœur Elham qui s’était marié l’année précédente avec un palestinien de Gaza, était partie, l’été précédent, s’installer là-bas au sein de la famille de son mari ; celui-ci avait fait des études d’agronomie à l’Institut Supérieur Agronomique au Caire et était partit travailler au Qatar en laissant ma sœur au sein de sa famille, qui résidait à la ruelle des pommes à Gaza. Elham s’y trouvait quand les troupes israéliennes avait envahi le secteur de Gaza au début de la guerre de Suez. Nous étions tous inquiets de ce qui pouvait lui arriver pendant l’occupation, car outre la réputation de cruauté de l’armée israélienne, des récits parvenaient du secteur relatant les comportements inhumains des troupes de l’occupation et nous étions sans nouvelles d’elle, ce qui rajoutait d’autres soucis à mes parents. Ces récits se sont confirmé au retour d’Elham à Alexandrie durant l’été 1957, elle avait accouché entre temps de sa fille aînée Mona quelques mois après l’évacuation des troupes israéliennes, et l’arrivée des casques bleus à Gaza. Elle nous raconta qu’elle était restée confinée chez ses beaux-parents n’osant jamais sortir pour ne pas faire de rencontres malheureuses avec les soldats israéliens. Certains de ces soldats s’amusaient à parier sur le sexe de l’enfant de la femme enceinte qu’ils arrêtaient, et pour vérifier éventraient la femme puis laissaient leur victime crever au bord de la route, ceci sans compter les exécutions arbitraires et sommaires. Drôle d’armée et drôle de soldats, ces soit disant êtres humains qui quelques années auparavant  prenaient le monde entier à témoin dénonçant les atrocités commises par les nazis pendant la seconde guerre mondiale, étaient entrain de reproduire exactement la même chose contre les Arabes de la Palestine. Elham nous avait rapporté qu’ils disséminaient sur tout le territoire des jouets piégés à l’intention des enfants palestiniens et même des stylos piégés et d’autres choses destinés aux adultes. Tout le monde en Egypte était horrifié de leurs comportements en disant qu’il ne leur a pas suffit de venir usurper des terres qui ne leurs appartenaient pas mais se livraient en plus à une purification ethnique. Ma sœur décrivit la joie des gens accueillant les casques bleus de l’ONU, ainsi que le soulagement ressenti par leur arrivée.

Bref nous n’avons pas été touchés ni de prés ni de loin par cette guerre. Cette guerre finie, Samir est revenu à la maison sans une seule égratignure. C’était la grande victoire de l’Egypte, grande victoire annoncé à grands cris, de grandioses festivités organisées et même des parades militaires exécutées par la glorieuse armée du régime nassérien. Mensonge auquel nous avons tous crus, quel toupet ! Moi-même j’y avais cru comment aurais-je pu faire autrement, cela faisait l’objet de ma fierté comme tant d’autres égyptiens jusqu’à ce que je quitte l’Egypte pour la première fois en 1970 et j’ai eu accès à des reportages historiques qui révélait la vérité sur la fausse victoire. Le seul effet de cette guerre fut subi par mon frère Saïd et peut être moi-même plus tard. En effet, quand les cours ont repris après la vrai-fausse victoire, j’ai appris qu’il y eut des histoires entre mon frère Saïd ainsi que d’autres élèves de la classe de quatrième avec le frère Denis leur professeur principal. Ce dernier, mal lui en a pris, s’est mis critiquer ouvertement le gouvernement Egyptien et de plaider la cause de la France. Un religieux qui fait de la politique ! Ceux qui ont prêché la séparation de la religion et la politique ont été bien servis. Peut être aussi qu’il faisait parti de la fameuse cinquième colonne ou tout simplement un honorable correspondant d’un quelconque service de renseignement mal inspiré. Il avait oublié qu’il était l’hôte de l’Égypte et qu’il aurait du se comporter comme tel et ne pas se mêler de choses qui fâchent, il n’aurait pas dû exprimer une opinion hostile envers le pays qui l’accueille, à moins qu’il ne devienne égyptien et là il aurait été concerné. Ce brave religieux s’était franchement rangé du coté de l’ennemi agresseur. Je ne connais pas les détails de l’histoire mais j’ai retenu seulement ce qui a été dit à l’école ou à la maison. Saïd et quelques camarades sont allés porter plainte au commissariat le plus proche celui d’Attarine. La police est venue chercher le frère Denis à l’école et l’a mise en garde à vue. L’école a appelé mon père et il me semble que l’affaire fut étouffée avec l’aide de mon père. Le frère Denis fut remis en liberté mais je ne connais pas les détails comme je l’ai déjà dis. Je pense que Saïd, à cause de cette histoire, ne fut pas admis à continuer ces études en classe de 4ème au collège saint Marc.

Quant à moi, un peu avant la fin de l’année, quand la cloche a sonné annonçant la fin de la récrée du matin, j’ai couru pour boire quelques gorgées d’eau au robinet du lavabo de la cour. Dans ma course j’ai heurté un gamin plus petit, sans le faire exprès, celui-ci a été projeté et sa tête heurta un robinet. Le coup a dû lui faire très mal, mais celui-ci ne cria pas, ni même s’était mis à pleurer. Il s’est contenté de me regarder. Je l’ai approché et je me suis confondu en excuse lui demandant pardon. Le gamin continua à me regarder sans parler et sans pleurer. Je lui demandais encore pardon pour l’énième fois, toujours sans réponse. J’ai revu ce gamin plusieurs fois de suite, il était dans les petites classes. Je m’adressais chaque fois à lui pour lui demander s’il était fâché, je n’obtenais toujours pas de réponse. J’ai été intrigué par ce gamin, j’ai insisté pour lui soutirer ne serait-ce qu’un mot ou un son quelconque, toujours sans aucun résultat. J’ai fini par le mordre mais je n’ai pas réussi à extraire le moindre son. Un jour, pendant la pose du déjeuner, j’ai rencontré ce gamin dans la cour, j’ai essayé de lui parler mais sans obtenir de réponse, je lui ai donné un coup de pied. C’était là où le frère Denis qui passait par-là et m’avait vu. Sans rien dire, il me saisit par le bras et m’a fait tourner autour de lui en me donnant des coups de pieds au derrière de toute ses forces cela avait duré l’espace de quelques minutes. Il ne s’est arrêté que lorsqu’il s’aperçut que d’autres profs arrivaient, il lâcha mon bras et je fus projeté par terre  avec violence par la force du centrifuge. J’ai eu très mal ayant du mal à me relever et j’étais couvert de poussière et de boue. Drôle de punition ! Démesuré par rapport à mon geste. Après tout je n’étais qu’un gamin qui avait certes mérité une punition, mais il y avait d’autres moyens qu’un enseignant aurait pu utiliser ? Sans parler de sa qualité de religieux ; j’en ai rencontré tant d’autres, mais je n’ai jamais croisé autant de méchanceté. Je ne voyais pas l’utilité d’en parler à mon père, j’étais sûr qu’il n’aurait pas de réaction, il avait d’autres problèmes celui de nous garantir notre pain quotidien ce qui n’était pas chose facile. Décidément je haïssais l’injustice et la loi du plus fort. Mais j’ai compris qu’il n’est pas glorifiant de s’attaquer à plus faible que soit.

J’appréhendais de me retrouver un jour dans la classe de frère Denis, et c’est avec un grand soulagement que j’appris qu’il quittait définitivement l’école "saint Michel" quelque temps après et fut rapatrié en France d’après des informations qui nous étaient parvenues. Quant à mon père après cette guerre, il perdit l’un de ses meilleurs amis, Elie Politi, qui avait été expulsé d’Egypte en tant que ressortissant français. M. Politi céda à mon père tous les biens qu’il avait gardés après sa déchéance de sa nationalité égyptienne un an auparavant à savoir un grand appartement rue Tala’at Harb, la cabine n°72 sur la plage de Stanley-Bay à Alexandrie, en plus de ce qu’il lui avait cédé un an auparavant à savoir le journal l’Informateur et la jouissance du bail du bureau de la rue El-Falaki. Mon père n’avait pas jugé bon de garder ces biens il en a fait don au syndicat des journalistes alexandrins de l’appartement de la rue Tala’at Harb ainsi que de la cabine de Stanley-Bay ; eh oui mon père était un grand seigneur.

Il me reste un point que je voudrais commenter, celui concernant la nationalisation de la société internationale du Canal de Suez, beaucoup d’égyptiens ne savent pas ce cette nationalisation avait entrainé des conséquences financières que Nasser avait omis de déclarer au peuple égyptien, je parle bien sûr des compensations financières qui ont dû être versée aux porteurs d’actions étrangers, Oui d’après mes souvenirs ni Nasser ni la presse égyptienne n’en avait parlé à l’époque au peuple égyptien, le principal concerné. J’ai découvert cette information sur internet en recherchant les déclarations et discours de Nasser sur le site qui porte son nom et en collaboration avec la bibliothèque d’Alexandrie. Cette information est donnée par Nasser en personne lors d’une rencontre avec les correspondants de la presse étrangère mondiale au Caire  le 12 août ou septembre 1956, où Il fit sa déclaration en anglais probablement dans un effort de dissimulation à l’égard de la population égyptienne et pour réduire le nombre des initiés, ou il est question de 71 millions de Livres égyptiennes représentants le prix des actions en plus des 10 millions de Livres égyptiennes représentant les dividendes que la société du Canal devrait verser aux actionnaires. Maintenant, il faudra peut-être que nos historiens et nos chercheurs se réveillent pour nous dire, à part la raclée que nous avions reçue par la suite,  combien cette nationalisation nous a-t-elle coûté.

Reste un dernier points, la victoire présumée que nous fêtons tous les 23 décembre de chaque année, ce n’est qu’au bout de soixante ans que les égyptiens apprennent l’écrasement de la naissante armée nassérienne et que sur le terrain il ne s’agissait pas de victoire, cela de la bouche même de son éminence Mohamed Hassanein Heikal le conseiller de presse de Nasser  qui lui prêta sa plume à plusieurs reprise, et que la cessation des hostilités et le retrait des troupes étrangères de l’Egypte, celle-ci le devait uniquement à la pression exercée par les Etats-Unis sur les trois pays alliés impliqués dans cette guerre.

Post-scriptum:
Beaucoup de choses et d’évènements ont été enfouis et tût a dessein par le régime Nassérien, notamment la capture d'un destroyer égyptien "Ibrahim Al-Awal" par la marine Israélienne devant les côtes Israélienne de Haifa, Il fut rebaptisé Eilat du nom de la ville.


http://histgeo.free.fr/troisieme/gf/suez.html
pour se remémorer les évènements de la guerre de Suez