mardi 27 octobre 2009

Le champion du Panarabisme était bel et bien le Roi Farouk et non pas Nasser

C’est quand même honteux et scandaleux voire abject qu’une nation entière occulte délibérément les réalisations politiques de l’un de ses grands dirigeants parce que son successeur, et usurpateur du pouvoir a voulu effacer son souvenir de la mémoire collective du Monde Arabe. À ce point avons-nous perdu le sens de l’honneur, l’attachement à la vérité et sommes-nous tombés dans la falsification de l’histoire ? Décidément, ce lieutenant colonel nommé Nasser me rappelle le pharaon Ramsès II que les historiens s’accordent à appeler le pharaon voleur, car ce dernier fit effacer les cartouches contenant les noms de ses prédécesseurs de sur les murs des temples construits par ces derniers pour les remplacer par le sien.

Le Roi Farouk -paix à son âme- fut le premier souverain arabe à apporter son soutien aux mouvements de libérations arabes. En effet, n’est ce pas lui qui donna asile à l’Émir Abdul Karim El khattabi, chef de la résistance et de la révolution du Rif, au Maroc, contre l’occupation française. Avant son arrivée en Égypte, l'Émir avait envoyé de son exil à l’île de La réunion, un émissaire au Roi Farouk en lui expliquant la situation et en sollicitant son accord pour lui accorder l’asile. La réponse du Roi Farouk ne se fit pas attendre. Non seulement le Souverain égyptien marquait son accord total pour accueillir l'Émir, mais alla bien au-delà, en faisant savoir qu’au besoin et si nécessaire, la force serait employée pour son débarquement. Le Roi Farouk le reçut alors et lui offrit même une résidence au Caire.Il semble peu probable que le débarquement et l'installation aient pu se faire sans que l'Émir y ait été préparé et surtout sans qu'il ait reçu l'accord préalable du Monarque égyptien.

Tout homme doté du sens de l’honneur ne peut que rendre hommage, aujourd'hui à l'attitude vaillante du Roi Farouk lorsque l’on sait que des troupes d’occupation britanniques étaient encore stationnées sur le territoire égyptien, dans la zone du Canal de Suez.N’est ce pas encore le Roi Farouk qui reçu au Caire et donna asile au Sheikh Amin Alhusseini grand Mufti de Jérusalem qui revint en Égypte après la défaite du 3ème Reich devant les Alliés, défiant par son acte la volonté de tutelle britannique.

N’est ce pas encore le Roi Farouk qui par élan patriotique ordonna à l’armée égyptienne de se mettre en marche vers la Palestine pour voler au secours des palestiniens et ce, malgré la réticence du conseil de ministres. Cette armée qui s’était battu avec courage pour faire honneur au Roi, son chef suprême, hormis certains officiers qui par leur manquement, par leur lâcheté et qui se sont révélés être les fomentateurs du coup d’état de juillet 1952. Oui, quelques-uns dans leurs mémoires avaient admis s’être réunis secrètement dans leurs campements à El Arich, pour étudier les possibilités de mener à bien leur conspiration plutôt que de s’atteler à l’entrainement des troupes qui étaient sous leurs commandements.

Mieux encore, n’est-ce pas le Roi Farouk qui non seulement autorisa les fédayins des frères musulmans à aller se battre pour la Palestine et en outre alla jusqu’à les financer sur ses propres deniers. Il reçu ensuite, triomphalement, en héros, leur chef Ahmed Abdel Aziz dit la « Panthère Noire », qui fut initialement lieutenant colonel dans l’armée égyptienne et démissionna pour les conduire en Palestine.

Qui donc autorisa l’entrainement des combattants volontaires des frères musulmans dans les différents camps de l’armée notamment celui de « hack step » ? Cela aurait-il pu se faire sans l’aval et la volonté du commandant suprême de l’armée, le Roi Farouk, que Dieu lui accorde sa miséricorde.Cette guerre en Palestine qui se termina par une trêve plus ou moins respectée se conclut par la résolution du partage des territoires par l’ONU en 1949. L’armée égyptienne, et les combattants des frères musulmans tenaient dans leurs positions, mais c’est par l’acte de trahison du roi Abdallah de Jordanie, et surtout de cette action incompréhensible et énigmatique qui constituait une entrave à l’exécution des ordres du Roi, menée par le général Haidar Pacha chef d’État major de l’armée égyptienne et qui porte les empruntes de la trahison. Cela n’a rien d’étonnant quand on sait qu’il fut l’oncle maternel du commandant Abdel Hakim Amer, bras droit du lt.-colonel Nasser.

Quoi qu’il en soit, au sortir de la guerre de 1948, l’Égypte avait conservé la bande de gaza ce qui constitue une petite victoire en comparaison avec la perte du Sinaï en 1967 qui fut la plus grande défaite de l’Égypte au cours de ces 7000 ans d’existence.

Vers la fin de la seconde guerre mondiale, voyant que l’Allemagne du 3ème Reich était en train de perdre la guerre le Roi Farouk désireux de se débarrasser de l’hégémonie britannique sur l’Égypte, il se mit à la recherche d’une fédération des pays arabes et chargea le gouvernement égyptien de mettre en place un comité chargé d’élaborer le projet. Les britanniques ont aidé à l’élaboration du projet, animés sans doute par différentes motivations, et la conférence d’Alexandrie du 25 septembre 1944 se conclut par la rédaction du « Protocole d’Alexandrie », déterminant les bases de la future fédération. Le 22 mars 1945 se réunissaient les chefs d’état de sept pays fondateurs accueilli par le Roi Farouk et dans son hospitalité, pour fonder la Ligue Arabe il y avait. Parmi eux le roi Abdel Aziz Ben Saoud, le roi Abdallah de Jordanie, le président syrien, le président libanais, l’imam du Yémen et le Roi d’Irak.

Dès sa naissance, la ligue est divisée en deux camps aux visées politiques opposés, l'entente égypto-saoudienne favorable aux projets d'indépendance, s'opposant à l'axe hachémite jordano-irakien, plus enclin à une coopération avec la puissance britannique, encore maîtresse de nombreux protectorats et mandats (Soudan, Palestine, Émirats, etc.). L'action de la Ligue fut d'abord dirigée contre l'ingérence des puissances coloniales européennes dans la région, en l'occurrence la France et l'Angleterre, mais à partir de 1948, Israël fut également considérée comme une entité exogène au monde arabe rendant ainsi son existence illégitime.

Certains envieux avait accusé le Roi Farouk de rechercher le leadership des pays arabes, à cela je répondrais : et Pourquoi pas ? N’était-il pas le souverain du plus grand et plus riche pays arabe, cela est encore une preuve de son appartenance à cette Nation. Et si on me dit que s’est par vanité personnelle, je répondrais : et qui n’en ait pas ou n’en a pas eu !! Le panarabisme Nasser ne l’avait pas inventé, il existait bel et bien avant lui ; nous avons là deux catégories d’hommes, la première représente ceux qui œuvrent en silence, et la seconde représente les populistes qui ameutent les foules sans pour autant entreprendre une œuvre concrète.

Le nom du Roi Farouk et son action furent honteusement occultés dans l’histoire officielle de la ligue arabe, mais la vérité fini toujours par ressurgir, et l’usurpateur par être dénoncé. Néanmoins, je ne peux que blâmer ceux qui ont applaudi la grande gueule qu’était Nasser et ses fanfaronnades creuses, dénuées de toute sincérité. Le Roi Farouk quant à lui, n’était pas un militaire, il avait pris une décision politique et sa bonne foi plaident pour lui. Il ne fut pas un grand éloquent mais ses actions parlaient pour lui, contrairement au « Tartarin le saïdien » ruinant un pays qui fut prospère sous le règne bénit du Roi Farouk que Dieu ait son âme en sa paix.

Farouk Ier Roi D'egypte


 Le Roi Farouk Ier accueillant l'Emir Abdel Karim Al khattabi

Le Roi Farouk Ier accueillant Cheikh Amin AlHusseini

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